J'aime à revoir ma Normandie, c'est le pays qui m'a donné le jour
Concentré sur la vérité lorsqu’il s’agit d’écrire dans l’exercice de ma profession de journaliste, je deviens un rêveur et conteur d’histoires dans mes créations d’art contemporain.
Un véhicule, qu’il soit à deux ou quatre roues, n’est jamais bien loin de mes installations et réalisations. Je le vois comme une main tendue vers le spectateur, une invitation à mettre un pied dans mon monde, à partir d’un objet universellement connu.
J’ai travaillé cette fois-ci avec un radar automatique, sujet d’actualité propice aux discussions passionnées en ce printemps 2011.
Je fais ainsi don au spectateur d'une oeuvre ouverte, lui offrant une très large possibilité d'interprétation en fonction de son âge et sa personnalité. Mon but est de voir l'individu enrichir l'oeuvre de ses souvenirs et son vécu pour fabriquer sa propre vérité.
En quittant l'installation éphémère, avec le souhait de rapporter à son entourage la vision étonnante venant d'être vécue, le spectateur devient de fait sa pièce maîtresse.
Sur Internet, on parle de buzz. Je préfère l’idée d’enrichissement de la mémoire collective. Frédéric et Eustache Bérat méritent bien cela.
Benoît Thiollent"
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