dimanche 31 octobre 2010

Louise Merzeau / Au jour le jour

"c’est en expérimentant de nouvelles matières et de nouveaux procédés qu’une vision peut prendre corps et s’élaborer comme cohérence. Le projet Au jour le jour s’est ainsi présenté à moi d’abord comme une mise à l’épreuve de la photographie numérique et de l’auto-diffusion sur le web.
Dès les premiers essais, ces nouvelles technologies m’ont confrontée à une temporalité inédite. Dans la pratique de la photographie argentique, le temps est dilaté et le travail se fait en aveugle. Au moment de la prise de vue, on déclenche sans (sa)voir véritablement ce qu’on a pris ; au terme du développement, on obtient un négatif, où l’image se dérobe encore à la vue. Le processus se déroule dans l’obscurité d’une chambre noire, celle de l’appareil ou du laboratoire. Et d’un bout à l’autre, l’opérateur est soit dans l'anticipation, soit dans la perte d'une image qui, finalement, échappe toujours à la vue.
À l'inverse, c’est la quasi simultanéité des opérations de prise de vue, de stockage, de sélection, de retouche et de diffusion qui caractérise la photographie numérique.
"

"Prendre le temps de voir autrement ces choses qui ne nous sont familières que parce qu’on ne les regarde plus : telle est la philosophie que favorise la forme du journal photographique. Il ne s’agit donc pas d’alimenter le flux visuel qui nous submerge avec toujours plus d’images, mais au contraire d’y ménager des moments d’arrêt, pour libérer un nouvel imaginaire."

Source: Louise Merzeau / "Au jour le jour : autour d'une expérience de journal photographique sur Internet"

samedi 30 octobre 2010

Jozef Bury / Le recit du temps photographie

"L’« ouverture » de la perspective temporelle de la photographie, et plus précisément, le dérèglement du paramètre temps, m’ont en particulier fait prendre conscience de l’importance de la temporalité, et m’ont conduit à restreindre la portée de l’aspect optique de la photographie. L’ensemble des paramètres optiques de la situation photographique – la mise au point, la distance de la focale (le grossissement macro et le rapprochement télé-objectif), l’ouverture du diaphragme et la profondeur de champ – ne caractérisent que partiellement la photographie. Ils se laissent, pour ainsi dire, « réduire » voire éliminer de l’expérience photographique sans affecter la spécificité de cette dernière. Or, le temps apparaît comme un paramètre constant et spécifique de la photographie. Il est décisif dans toutes les configurations de l’appareil et dans toutes les situations de l’inscription photo-graphique, et cela dès la formation de l’image latente jusqu’à la lecture du résultat, en passant par sa « révélation » (argentique ou numérique)."

Source: Józef Bury, « Le récit du temps photographié », paru dans Cahiers de Narratologie, N°16, mis en ligne le 25 mai 2009

Voir aussi: J. Bury - photographie

vendredi 29 octobre 2010

Pierre Bourdieu / photographier la co-temporalite

"Je voudrais envisager la pratique photographique de Bourdieu en Algérie comme la manifestation visuelle d’une approche temporelle qui s’écarte de la chronopolitique dominante de l’ethnologie, telle qu’elle structure le rapport du Soi et de l’Autre dans l’exercice de cette discipline."

"On sait de différentes sources, notam­ment par un certain nombre de textes non destinés à la publication, comment les ethnologues ont pu mettre en scène les représentants «authentiques» du peuple étudié, en supprimant tous les signes visibles de leur co-temporalité avec l’auteur des images et en effaçant toute trace d’une «contamination» culturelle."

Source: Bourdieu : Photographier la co-temporalité / par Christian Kravagna / 12/2007

jeudi 28 octobre 2010

Mandelbrot / des perceptions multiples du temps

"In a recent article entitled All That Remains: The Art of Slow Photography, photographer and writer Mandelbrot, also known as Stephen Osborne, aptly describes the act of seeing as an activity that interweaves the past with the present. He states: "In 'real' life we 'see' only in the after-moment, where the image, the glimpse, adheres: the face in the crowd, the pattern of a garment, gone and then remembered almost instantly in the vanishing moment, perhaps even an extended moment, grasped as having just been perceived" (Osborne, 2003, p. 50). The pinhole image is focused in the centre and progressively blurs outwards to the periphery; depth of field is infinite. Movement, when using such an image-making technology, cannot be fixed. In other words, pinhole technology contains and re-presents the world in a slightly dreamlike state that demands that the viewer move imaginatively between multiple perceptions of time.

Rather than producing an image with crisp neat edges, capturing a fleeting moment in time, pinhole photographs, as poetically described by Osborne, are

more like blotters soaking up light, and time; in them the moment is extended, stretched out. In slow photography, Then and Now engage our perception in turn, like the vase that looks like two faces and then a vase again. Slow photography reveals another aspect of the optical unconscious: the duration of things; time stretched out. (2003, p. 54)
"

Source: Andrea Fatona / in Canadian Journal of Communication, Vol 31, No 1 (2006)

mercredi 27 octobre 2010

David Hugh Evans / autoriser la lumiere a se repandre sur le film

"David Hugh Evans believes landscape photography is the art of painting with light to create an image, not merely to capture it.
This gentle craft appears at a glance to be an easy feat, and yet is so utterly difficult. Subjects cannot be manufactured, the light cannot be forced, and patience is not an option to be discarded. Darkness is the canvas. Slowly and carefully the light is allowed to bleed onto the film.
David has a distinctive style, one he calls 'slow photography'. His images frequently have an ethereal and painterly quality, a result of slow film and long shutter speeds ranging from seconds to hours.
It is known that the human brain does not process moments in time that are much faster than 1/10 of a second, otherwise registering these moments as movement. Slow photography is not about trying to capture moments that are possibly too brief for us to see. It is about layering a series of moments together to create an otherwise un-created and un-recognized image. It is the layering of time onto film.
"

Source: The epson international photographic pano awards

mardi 26 octobre 2010

Des univers etrangers

"(...) dans le protocole de la pose, les images étaient polarisées par la relation entre les modèles et l'opérateur, ce lien, qui charpentait les compositions, est brisé dans les instantanés où personnages et opérateurs semblent évoluer dans des univers étrangers l'un à l'autre, se faire face sans contact. (...)"

La photographie, entre document et art contemporain / André Rouillé / Gallimard - Folio Essais / 2005 / p 116

lundi 25 octobre 2010

Au secours, Nissan s'en mele !

"Autour d’une tendance de fond qui investit les différents champs de notre société tel que le slow design, le slow wear, le slow art ou encore le slow blogging – Nissan Cube est devenu le symbole « slow car » d’une contre-culture qui rejette l’immédiateté d’un monde qui va trop vite, conduite par le besoin permanent de performance, du gain de temps et de productivité. Nissan Cube porte cette philosophie apaisante inspirée du pays du soleil levant et véhicule tant par les lignes courbes de son design que par son intérieur « lounge », une nouvelle conception de la conduite automobile. (...)
Dispositif offline buzz : La Slow Gallery, une exposition nomade de Paris au Motorshow de Genève
Balistik*Art a permis à 30 blogueurs venus des quatres coins d’Europe de découvrir la Nissan Cube dans une galerie d’art contemporaine éphémère et mobile : La Slow Gallery.
Des artistes plasticiens, (...) : avec la participation de (...) Scarlett Hooft Graafland (slow photography) (...)"


Source: balistikart

dimanche 24 octobre 2010

Une indifference aux changements des rythmes du monde

"(...) les photographes illustrateurs travaillent à l'aide de chambres de grand format, encombrantes et lourdes. (...) il faut installer soigneusement et longuement la chambre (...) Même si les matériels, les éclairages et les films ont énormément changé, les gestes, les mouvement du corps, la temporalité apparaissent comme les vestiges d'un état archaïque du procédé. Il se dégage du monde opératoire comme des images une impression (sans doute fausse) d'indifférence aux changements des rythmes du monde. (...)"

La photographie, entre document et art contemporain / André Rouillé / Gallimard - Folio Essais / 2005 / p 157

samedi 23 octobre 2010

Besoin de detente... essayez la photographie lente...

Need to relax? Try slow photography
(...) In the day and age of digital photography, we burn through exposures with huge memory cards and cameras than can shoot dozens of shots per second. Instead of going that route, try slowing down, doing a long exposure, waiting for time to pass, and other tricks. The Photojojo article is a great guide.
I love slow photography. (...)
"

Source: Arvind S. Grover / 21 apples

vendredi 22 octobre 2010

Alphonse Davanne / le 1/1000eme de seconde...

"(...) En 1890, la situation a radicalement changé. (...) Les cinquante première années de la photographie ont été le théâtre d'une accélération généralisée (...) Tous les rythmes de la vie se sont considérablement accrus, au point de modifier le regard porté sur le monde (...) et de contraindre la photographie à s'adapter à la nouvelle échelle des vitesses. (...) l'instantané s'impose comme une dimension essentielle du vrai photographique. 'Après avoir calculé des temps de pose en prenant comme unité la minute, puis la seconde, puis le 1/100 de seconde, nous sommes actuellement dans l'obligation de prendre le 1/1000 de seconde et voici que cette unité est encore trop forte' déclare en 1891 Alphonse Davanne (...)"

La photographie, entre document et art contemporain / André Rouillé / Gallimard - Folio Essais / 2005 / pp 112-113

jeudi 21 octobre 2010

Yannick Labrousse / Ateliers eclipse

"Par une photographie lente et délicate je traite de la disparition de l'artiste et de l'apparition de l'oeuvre."

Source: Yannick Labrousse / Ateliers éclipse

mercredi 20 octobre 2010

Yamamoto Masao / No hurry, no stop...

"(...) Life is an accumulation of moments, and if you can accomplish a sense of minimalism, deciding just what to leave in and leave out, you can achieve a completeness in your work. (...)

(...) Although we seem to be connected continually between the generations, there is a rupture between the present, past and future. I hope the KAWA=Flow series will awaken a sense of relaxation and purification in th viewer's mind; we should not hurry, but not stop. (...)
"

Source: Self portrait by Yamamoto Masao / Black & White magazine for collectors of fine photography / issue 78 / oct 2010 / p66

mardi 19 octobre 2010

Une ecologie de l'image

"Dixième Journée Mondiale de la Photographie au Sténopé
Dimanche 25 avril 2010
LA PHOTOGRAPHIE LENTE
(...)
POURQUOI
Pourquoi la « photographie lente » avec un sténopé ?
Puisque la photographie au sténopé est :
Déclenchement
Le sentiment d’être les seuls maîtres des images que nous produisons au lieu d’un système automatisé.
Magie
Quelle que soit la « camera obscura » que nous utilisions, quel que soit le niveau de notre capacité technique, le résultat est magique.
Monde
Le monde vu à travers un petit trou est un monde hors du temps, silencieux, enchanté.
Temps
L’état d’apesanteur qui règne sur les images au sténopé est le résultat d’une relation très spéciale avec le temps. Oubliez l’instantané: cela peut prendre quelques secondes ou minutes avant que l’image soit exposée. Le sténopé est la photographie de la patience, de la méditation. Avec la photographie traditionnelle, et principalement avec la photographie numérique, on photographie et puis on s’en va, pour découvrir l’essence des lieux seulement plus tard, à la maison. Le photographe au sténopé choisit soigneusement ses sujets, il ne peut pas déclencher en rafale.
L’écologie de l’esprit
Les photographes au sténopé attendent que l’appareil ait fait son travail et en attendant, ils regardent autour d’eux, et pensent. Pas d’angoisse de la photo ratée. Une intrusion de lumière inattendue, une diffraction, un flou sont autant d’accidents que les photographes sténopistes connaissent, ils les acceptent, mieux encore, ils apprivoisent leur contribution à la création artistique. Éloge sur l’inexactitude contrôlée, philosophie du respect du monde. Une écologie de l’image qui devient une écologie de l’esprit.
"

Source: cité par Cours de photo / blog de l'Option photographie ISLAP-ERG

lundi 18 octobre 2010

Amy Evans / Slowing down your mind

"(...) I also started using long exposures. It's always a kind of a mystery what the image is going to actually look like - whether it will turn out the way I imagine it. There's no way of slowing down your mind to see the water as it will appear with a long shutter speed. (...)"

Source: Amy Evans, portrait by Scott Smith / 2010 portfolio contest selection / Black & White magazine for collectors of fine photography / issue 78 / oct 2010 / p82

samedi 16 octobre 2010

Nicolas Ruel / huit secondes

"L’heure est à l’instantané. Avec nos téléphones portables, nos caméras numériques de plus en plus petites, nous sommes armés pour dégainer et figer la réalité dans n’importe quelle situation. Mais quand tout va vite, le monde, l’argent et les communications, il y a toujours un artiste pour prendre le contre pied et s’autoriser l’école buissonnière.

L’artiste-photographe Montréalais Nicolas Ruel a visité le monde avec l’idée de capturer l’architecture des grandes métropoles contemporaines, et des grandes cités anciennes, en s’accordant le luxe d’un temps d’exposition de huit secondes.
"

Source: 8 secondes à la galerie Thompson Landry: prendre le temps d’être un précurseur / L'express / Toronto

vendredi 15 octobre 2010

momentanes

"(...) momentanés se situe à la confluence d’une pensée : les photos constitutives d’un panorama ou d’une série saisissent une fraction de temps en plus d’une portion d’espace, quatre dimensions tiennent en deux ; et d’une recherche : comment construire l’unique image clé d’accès à la mémoire d’un jour ou d’un événement marquant. Des moments isolés du flux et transformés en tableaux pour rejoindre les murs de mon palais de mémoire (...)"

Source: michael sur boson2x et le photostream sur flickr

jeudi 14 octobre 2010

Matthieu Raffard / Aller simple

"(...) Matthieu explique qu’il ne prend plus de billet aller-retour pour ses voyages: il rentre lorsqu’il a fait le plein d’images et de souvenirs.

“Le temps de mon voyage se calque sur mon désir photographique, il devient la colonne vertébrale d’un parcours qui n’en avait plus et m’évite de me perdre dans une hasardeuse déambulation”. (...)
"

Source: Marc Charbonnier sur "La soif d’image" de Matthieu Raffard

mercredi 13 octobre 2010

Ne bougeons plus

(...)
Ne bougeons plus
Attention 1, 2, 3, j'appuie !
On sourit pour l'éternité.
(...)


Source: C'que c'est beau la photographie / Les Frères Jacques

mardi 12 octobre 2010

Richard Avedon / photographier a tout moment

"(...) Des cours « Richard Avedon » que j’ai suivi en 1969, je n’ai retenu que les choses suivantes :
a) il faut photographier à chaque moment de la journée, même sans appareil photo, pour entraîner son œil. (...)
"

Source: Souvenirs sur Avedon / Bernard Birsinger

lundi 11 octobre 2010

Ansel Adams / une approche contemplative

"Before discussing the physical structure and function of large format cameras, we should consider the nature of visualization with such instruments. (...) A view camera favors a far more contemplative approach, partly because it is slower to operate. Setting up the camera always requires a certain amount of time - moving the camera into the optimum position, leveling it, making the adjustements. (...)"

Source: Ansel Adams / The camera - the Ansel Adams photography series I / Little Brown and Company / douzième édition brochée / 2005 / p 29

dimanche 10 octobre 2010

Fred Reillier / Une photo par heure

"Un mois déjà que je poste une photo par heure.
D’abord, du matin au soir.
Puis 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Pas de lassitude pour l’instant. L’exercice ne me fait pas prendre plus de photos qu’avant, il m’oblige juste à les trier, à réfléchir à celles que je souhaite publier, à leur donner des titres, à identifier les images que je reprends presque à l’identique à chaque fois que l’occasion s’en présente.
Pas de lassitude de la part des visiteurs, apparemment. Même si je suis étonné d’avoir tant de visites et si peu de commentaires.
Je signe pour un second mois…
"

Source: Une photo par heure (Une photo par heure, si possible, sauf quand je dors, et jusqu'à ce que j'en aie assez).

samedi 9 octobre 2010

Prendre le temps...

"how do you take time off from day job to do photography gig ?

do you lie to the boss about your photography side job ?"


Source: picard sur photography on the net

vendredi 8 octobre 2010

Imogen Cunningham / 75 annees de photographie...

"(...) Cunningham was born in Portland, Oregon. In 1901, at the age of 18, Cunningham bought her first camera, a 4x5 inch view camera (...) Cunningham continued to take pictures until shortly before her death at age 93 on June 24, 1976 (...)"

Source: Wikipedia

jeudi 7 octobre 2010

Ansel Adams / Temps de pose

"The choice of shutter speed must be made with consideration for (...) the loss of image sharpness caused by slight camera movements during exposure. The general rule to observe whenever the camera is handheld is to use as fast a shutter speed as you can, consistent with the requirements of exposure and depth of field. Tests I conducted some years ago (...) indicated that, using a normal lens (...) the slowest shutter speed that ensured maximum sharpness was 1/250 second. (...) even with firm body support image sharpness was noticeably degraded at 1/125 second (...)"

Ansel Adams recommende en conséquence de ne pas appliquer la règle habituelle des 1/F (1/100 pour un 100 mm, 1/60 pour un 50 mm, etc) mais d'ajouter deux unités (donc 1/500 pour le 100mm, 1/250 pour le 50mm).

Source: Ansel Adams / The camera - the Ansel Adams photography series I / Little Brown and Company / douzième édition brochée / 2005 / p 116

mercredi 6 octobre 2010

Pierre Groulx / La recherche de l'image

"La prise de vues à l'aide d'une chambre photographique diffère beaucoup de la prise de vues avec un appareil portatif. (...) la chasse aux images (...) se fait (...) avec un cadreur. (...) on pourra y ajouter un carnet de notes. Ainsi équipé (...) on n'aura aucune difficulté à repérer ses positions de prise de vues, à décider quels objectifs seront nécessaires et, au besoin, à noter les heures d'ensoleillement optimal de ses sujets."

Source: Pierre Groulx / La photographie en grand format / Modulo / 1993 / p88

mardi 5 octobre 2010

2 secondes

(3 octobre 2010 - Cortil-Noirmont) Avec un trou un peu plus fin, mais pas beaucoup mieux fait, la netteté s'améliore. Je m'arrête là avec ces trous artisanaux. Suite au prochain épisode dans quelques semaines.

lundi 4 octobre 2010

1 seconde

(2 octobre 2010 - Cortil-Noirmont) Quelques coups de papier de verre n'ont pas suffi... mon sténopé numérique est vraiment trop rustique. Mon trou est sans doute vraiment trop rustique aussi. Trop épais, trop de bavures, pas vraiment rond... Je l'avoue, l'horlogerie n'a jamais été ma tasse de thé... J'arriverai sans doute un jour à produire un trou plus ou moins convenable... mais pas aujourd'hui... En attendant, j'en ai commandé un sur Internet.
Cool, cool, il n'arrive que dans un mois!

dimanche 3 octobre 2010

30 secondes

(2 octobre 2010 - Cortil-Noirmont) Un "rapide" exercie de sténopé numérique. J'ai percé mon bouchon de boitier. Collé un bout de boite de conserve percé. Et l'appareil déposé devant moi, juste photographié ce qui me faisait face... Le téléphone, ma femme qui travaille juste derrière, et puis un verre...

samedi 2 octobre 2010

Andre Gunthert / Histoire culturelle du temps de pose

"(...) seul au sein d’une foule dont la plaque n’a pas gardé trace, l’inconnu du boulevard du Temple incarne les limites des premiers procédés photographiques, impuissants à fixer un mouvement quelconque – autrement dit, incapables de produire une image fidèle d’un monde en action (...)"

... juste une citation pour vous inviter à lire le reste de l'article: Photographie et temporalité. Histoire culturelle du temps de pose / Par André Gunthert / vendredi 27 mars 2009 / Actualités de la Recherche en histoire visuelle

Voir aussi: Traditions et temporalités des images, sous la direction de Giovanni Careri, François Lissarrague, Jean-Claude Schmitt et Carlo Severi, 265 p., 120 ill. coul., 45 €

"Derrière les traces du temps qu’elles reflètent, que nous racontent les images? L’enjeu est-il notre propre mémoire? Avec pour point de départ ces questions, historiens, anthropologues et historiens de l’art analysent plus de vingt-cinq siècles de productions artistiques d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. La multiplicité des temps n’a d’égale que la faculté infinie de chaque image de les mettre en consonance. Les images sont le reflet de leur époque, de la vie de leur créateur; elles témoignent de traditions techniques, iconiques, mettent en scène des civilisations lointaines, évoquent passé, présent, futur. Si l’axe historique est privilégié, des rapprochements moins convenus sont faits entre chaque séquence de ce collectif: le temps de la production des images, l’image comme trace mémorielle, la mise en scène de la complexité des temps, la fin des temps comme horizon de la figuration (eschatologie, utopie), le métissage culturel et des conceptions du temps, les reformulations techniques et idéologiques de l’image contemporaine. L’approche, riche et variée, fait (re)découvrir des chefs-d’œuvre de l’art aussi bien que des joyaux méconnus. Les cent vingt planches en couleurs magnifient ces analyses originales."

Avec les contributions de: Georges Didi-Huberman, François Lissarrague, Dominique Donadieu-Rigaut, Eric Michaud, Carlo Severi, Alessandra Russo, Karim Ressouni-Demigneux, Claude Frontisi, André Gunthert, Jérôme Baschet, Giovanni Careri, Jean-Claude Schmitt, Tania Kambourova, Victor I. Stoïchita.

vendredi 1 octobre 2010

Des villes sans hommes

"On évoquera à juste titre la longueur des poses et les pesanteurs techniques pour expliquer que les vues de Paris d'avant 1870 sont un grand désert d'hommes. Mais l'essentiel est ailleurs, la photographie ne voit alors de la ville que la scène du pouvoir (...) les hommes (...) fussent-ils à l'arrêt, sont absents, ou presque des photographies"

La photographie, entre document et art contemporain / André Rouillé / Gallimard - Folio Essais / 2005 / p 51

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Ex journaliste, informaticien, Ecolo, photographe, belge, bedonnant, grisonnant, polyglotte, passant quotidiennement trop heures derrière mon volant. Vous en voulez encore? Parlons plutôt photographie!