Oui, sous deux aspects: dans nos clichés, le temps est rassemblé, collectionné par la chambre, qui nécessite de très longues poses. Tout ce qui bouge est banni. En échange, on a un résultat que l'oeil ne peut pas capter. Autre chose: cet univers de l'industrie lourde a été très éphémère, il n'a pas duré plus de cent cinquante ans; c'est juste une respiration dans le temps de l'histoire. Cela a été très important, mais c'est déjà passé. Dès nos débuts, on savait que des temps nouveaux allaient surgir. (...)"
Berndt et Hilla Becher / cités par Jérome Thélot / Critique de la raison photographique / Encre marine / Edition les Belles Lettres / 2009 / p115
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